La nullité du licenciement décidé en représailles d’une action en judiciaire en requalification de contrats à durée déterminée illicites
Paris, 15 septembre 2011, 8ème chambre, Syndicat CGT France Télévision c/ France Télévision
Langue
fr
Article de revue
Ce document a été publié dans
Le Droit ouvrier. 2011p. 706-713
Confédération générale du travail (CGT)
Résumé
L’arrêt commenté présente un double intérêt. Tout d’abord, la Cour d’appel de Paris était invitée à se prononcer sur les conséquences de la requalification en un contrat à durée indéterminée de la succession illicite de ...Lire la suite >
L’arrêt commenté présente un double intérêt. Tout d’abord, la Cour d’appel de Paris était invitée à se prononcer sur les conséquences de la requalification en un contrat à durée indéterminée de la succession illicite de contrats à durée déterminée. A cet égard, les juges sont invités, depuis longtemps mais sans succès, à se tourner vers la nullité de l’acte illicite, ie la réintégration du salarié concerné. Ensuite, la Cour devait trancher la question de la sanction du licenciement prononcé en raison d’une action en justice du salarié contre son employeur (en l’occurrence une action en requalification de la relation de travail en un contrat à durée indéterminée). Ici, l’évolution jurisprudentielle vers la nullité, et donc la réintégration du salarié licencié, est confortée par l’arrêt de la Cour d’appel de Paris.< Réduire
Mots clés
droit d’agir en justice
protection du salarié
nullité du licenciement « représailles »
requalification de contrats à durée déterminée
Origine
Importé de hal