Une décharge sauvage à Port-au-Prince : une confrontation méthodologique et émotionnelle à la démarche de recherche
Langue
fr
Article de revue
Ce document a été publié dans
Les Cahiers d’Outre-Mer. Revue de géographie de Bordeaux. 2020 n° 279, p. 315-326
Presses universitaires de Bordeaux
Résumé
Suite au séisme de janvier 2010 en Haïti, qui frappa particulièrement la capitale Port-au-Prince, toute la dynamique urbaine de la région fut modifiée. En quelques secondes, des milliers de bâtiments s'écroulèrent. Plus ...Lire la suite >
Suite au séisme de janvier 2010 en Haïti, qui frappa particulièrement la capitale Port-au-Prince, toute la dynamique urbaine de la région fut modifiée. En quelques secondes, des milliers de bâtiments s'écroulèrent. Plus d'un million de sans-abris dut trouver des solutions de relogement, que ce soit auprès de familles ou d'amis, dans des camps de fortune installés dans les interstices des villes, ou dans ceux organisés par les ONG. Progressivement, une zone à quelques kilomètres au Nord de l'agglomération se développa. Je l'ai découverte en suivant un groupe de déplacés violemment expulsés d'un terrain vague du centre-ville qu'ils avaient nommé « Camp Mosaïque » et qu'ils occupaient en attendant un relogement (ce « déguerpissement » mis en oeuvre de nuit par des hommes armés permis ensuite à une banque de s'installer). Dans une région très aride, dite « plaine de Cul-de-Sac » car entourée de mornes (monts) hostiles, un double mouvement attira les sans-abris.< Réduire
Origine
Importé de halUnités de recherche