Making Sense in Isolation: From Wonderland to Gormenghast
LICARI-GUILLAUME, Isabelle
Cultures et Littératures des Mondes Anglophones [CLIMAS]
Laboratoire Interdisciplinaire Récits, Cultures et Sociétés [LIRCES]
Cultures et Littératures des Mondes Anglophones [CLIMAS]
Laboratoire Interdisciplinaire Récits, Cultures et Sociétés [LIRCES]
LICARI-GUILLAUME, Isabelle
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Cultures et Littératures des Mondes Anglophones [CLIMAS]
Laboratoire Interdisciplinaire Récits, Cultures et Sociétés [LIRCES]
Langue
en
Article de revue
Ce document a été publié dans
Leaves. 2017, vol. 4, p. 117-130
CLIMAS - Université Bordeaux Montaigne.
Résumé
Nous proposons une lecture comparée d'Alice in Wonderland / Through the Looking-Glass, de Lewis Carroll, et Titus Groan / Gormenghast, de Mervyn Peake, dans la mesure où ces deux diptyques retracent l'irruption d'un ...Lire la suite >
Nous proposons une lecture comparée d'Alice in Wonderland / Through the Looking-Glass, de Lewis Carroll, et Titus Groan / Gormenghast, de Mervyn Peake, dans la mesure où ces deux diptyques retracent l'irruption d'un protagoniste enfant au sein d'un monde de fantasy, caractérisé par l'absence de mouvement, de changement et de relations humaines satisfaisantes. Les deux univers reposent sur des éléments oniriques et emploient fréquemment le nonsense, ce qui les sépare du “monde réel” familier du lecteur. Ils sont également enclavés dans des territoires Autres, plus vastes (le “réel” par opposition au souterrain pour Alice, ou les terres au-delà du château de Gormenghast). Au fil du récit, chaque enfant grandit et apprend à maîtriser les règles régissant ce monde étrange, de sorte qu'il ou elle est finalement en mesure de se rebeller contre ces contraintes arbitraires. Tandis qu'Alice décide de réintégrer le monde rationnel des adultes, Titus choisit une plongée dans l'inconnu ; néanmoins, dans les deux cas, le fait de quitter l'enclave vient clore le livre, parce que le monde fantastique décrit dans la fiction est aussi une métaphore du récit lui-même.< Réduire
Résumé en anglais
This article suggests a comparison between Lewis Carroll's “Alice Books” and Mervyn Peake's Titus Groan and Gormenghast, on the grounds that both diptychs portray the irruption of a child protagonist into a fantasy world ...Lire la suite >
This article suggests a comparison between Lewis Carroll's “Alice Books” and Mervyn Peake's Titus Groan and Gormenghast, on the grounds that both diptychs portray the irruption of a child protagonist into a fantasy world characterized by stasis, repetition, and the lack of interpersonal relations. What is more, both worlds feature oneiric elements with a distinctly nonsensical strand, which sets them apart from the reader's “real world”; they are also enclaved in a larger, Other world (the “real” world above ground for Wonderland, the unknown lands beyond the Mud Dwellings for Gormenghast). Over the course of the narrative, both children grow up to master the rules underpinning their universes, and this understanding allows them to rebel against arbitrary constraints. While Alice decides to return to the rational world of adults, Titus chooses to venture further into the unknown; however, in both cases, the act of escaping the enclave triggers the end of the narrative, because the fantasy world of fiction is also a metaphor of the story itself.< Réduire
Mots clés en anglais
Carroll
Peake
fantasy
imaginary worlds
bildungsroman
nonsense
Origine
Importé de halUnités de recherche