Clôture et « iléité » dans l'imaginaire littéraire portugais
Langue
fr
Chapitre d'ouvrage
Ce document a été publié dans
Clôtures et mondes clos dans les espaces ibériques et ibéro-américains, Clôtures et mondes clos dans les espaces ibériques et ibéro-américains. 2011
Presses Universitaires de Bordeaux
Résumé
Image de la perfection, le cercle, qui constitue un des éléments définissant ce que l'on pourrait nommer « l'imaginaire de l'île », dessine ce microcosme et abrite les fantasmes dont nous le peuplons. Pour parvenir à ce ...Lire la suite >
Image de la perfection, le cercle, qui constitue un des éléments définissant ce que l'on pourrait nommer « l'imaginaire de l'île », dessine ce microcosme et abrite les fantasmes dont nous le peuplons. Pour parvenir à ce lieu de l'ordre, il est nécessaire de traverser le chaos des eaux, miroir de celui de notre inconscient. Pour le créateur, le texte peut aussi prendre la forme symbolique de l'île, un espace clos structuré et délimité par la langue, qui cache un labyrinthe, celui formé par les méandres empruntés par l'imagination créatrice. Nous interrogerons donc plusieurs textes de la littérature portugaise contemporaine pour y déceler cette « iléité », que nous commencerons par définir. Nous dirions en effet avec Eric Fougère, que « fait partie de l'iléité tout ce qui, à un degré ou à un autre, peut être perçu< Réduire
Mots clés
îles
Origine
Importé de hal