CLLE Montaigne : Cognition, langues, Langages, Ergonomie - UMR 5263
https://oskar-bordeaux.fr/handle/20.500.12278/128841
2024-03-28T21:40:47ZAspects de la phonologie de /p/
https://oskar-bordeaux.fr/handle/20.500.12278/188915
Aspects de la phonologie de /p/
LABRUNE, Laurence; TAKAYAMA, Tomoaki
2004-01-01T00:00:00ZDecentring linguistics: a Japanese perspective
https://oskar-bordeaux.fr/handle/20.500.12278/188914
LABRUNE, Laurence
2024-03-15T00:00:00ZUn regard épistémologique sur les thèses de linguistique et de didactique du japonais soutenues en France (1902 – 2023)
https://oskar-bordeaux.fr/handle/20.500.12278/188913
Un regard épistémologique sur les thèses de linguistique et de didactique du japonais soutenues en France (1902 – 2023)
LABRUNE, Laurence
Contrast, Verum Focus and Anaphora: The Case of et pourtant si/non in French
https://oskar-bordeaux.fr/handle/20.500.12278/188812
BUSQUETS, Joan
2021-04-01T00:00:00ZTruth and Proofs : From Tarski's Convention -T to Game Theory
https://oskar-bordeaux.fr/handle/20.500.12278/188811
BASSAC, Chrisitan; BUSQUETS, Joan
Piotr Stalmaszczyk and Mieszko Tałasiewicz (eds.)
2021-11-18T00:00:00ZAccueil des étudiants en exil : zoom sur le DU « Passerelle »
https://oskar-bordeaux.fr/handle/20.500.12278/188008
Accueil des étudiants en exil : zoom sur le DU « Passerelle »
HIDDEN, Marie-Odile
Parmi les diverses situations d’enseignement-apprentissage en classe multilingue, nous voudrions nous arrêter sur un dispositif récent qui, à notre avis, fait émerger un nouveau public à prendre en compte en didactique des langues et des cultures. Il s’agit du diplôme d’université (DU) « Passerelle », créé en 2019, à la demande du réseau national d’établissements de l’enseignement supérieur en France « Migrants dans l’enseignement supérieur » (MEnS), afin de permettre aux étudiants en exil de bénéficier des aides sociales du CROUS, jusqu’alors réservées aux étudiants inscrits dans un cursus LMD. Ce nouveau DU qui comprend à la fois des cours de français langue étrangère et des ateliers facilitant l’acculturation à l’environnement universitaire et social (Bouffet et al. 2021) a la particularité de s’adresser à des migrants qui désirent suivre des études supérieures en France. Ce public diffère donc de celui généralement pris en compte dans les recherches sur l’enseignement du français aux migrants, qui se caractérise par des origines sociales modestes et un faible niveau de scolarisation antérieure (Adami 2020). D’autre part, si ces étudiants en exil ont, semble-t-il, plus de points communs avec les autres étudiants internationaux qui, comme eux, ont besoin de cours de français sur objectif universitaire (Mangiante et Parpette 2011), ils s’en distinguent néanmoins dans la mesure où ils n’ont pas choisi leur mobilité et peuvent se trouver en situation de précarité juridique et donc de vulnérabilité (Avram et Prunet 2020, Chassin et al. 2020). Notre proposition s’attachera à rendre compte de certaines spécificités de ce public (trajectoire migratoire, études antérieures, projet professionnel et d’études) et du dispositif mentionné (cahier des charges, acteurs impliqués, ingénierie de formation) dans le but d’approfondir la réflexion sur l’enseignement du français sur objectif universitaire dans ce contexte complexe. Notre attention se portera ensuite sur la prise de notes en français - à l’interface entre la compréhension et la production (Carette 2010) - et qui constitue un aspect essentiel à la réussite des études en France (Faraco 2012). Nos données d’analyse, recueillies au sein d’un DU Passerelle mis en place au DEFLE Bordeaux Montaigne, seront constituées des réponses d’étudiants migrants à un questionnaire sur la prise de notes dans leur pays d’origine (Omer 2003) ainsi que de leurs prises de notes lors d’exercices effectués en classe (Tutin et Boch 2004). Nous nous demanderons notamment comment leurs représentations et pratiques antérieures influencent leur prise de notes en français et quelles sont leurs difficultés, étant donné la complexité de leur contexte d’apprentissage spécifique (vulnérabilité et urgence)
Apprendre à écrire en français dans un contexte multilingue et multiculturel : le cas de l’argumentation.
https://oskar-bordeaux.fr/handle/20.500.12278/187994
Apprendre à écrire en français dans un contexte multilingue et multiculturel : le cas de l’argumentation.
HIDDEN, Marie-Odile
Depuis les travaux de R. B. Kaplan, la rhétorique contrastive s’emploie à souligner que les pratiques textuelles variant d’un pays à l’autre, il convient d’en tenir compte en didactique de l’écrit. En ce qui concerne les écrits en français, les travaux – bien que peu nombreux – montrent que les variations avec la manière de rédiger d’autres pays, se situent à différents niveaux : rhétorique, textuel et énonciatif.Il serait donc intéressant d’observer comment des apprenants allophones d’origines très diverses parviennent à s’approprier les traditions rhétoriques françaises. Pour ce faire, on a recueilli et analysé des copies rédigées par des étrangers ayant participé, à Paris, à un cours sur l’argumentation écrite en français langue étrangère : ces apprenants se caractérisent par une grande diversité culturelle et linguistique puisqu’ils proviennent de huit pays et de trois continents différents (Europe, Amérique et Asie). Dans cette communication, on présentera une partie des résultats de l’analyse longitudinale des pratiques d’écriture de ces apprenants : on montrera que si certains d’entre eux modifient grandement leurs stratégies au long du cours, ce n’est pas le cas de tous et on cherchera à s’interroger sur les raisons de ces différences.
Migrants et étudiants : complexité des dispositifs et enseignement-apprentissage du français sur objectif universitaire
https://oskar-bordeaux.fr/handle/20.500.12278/187993
Migrants et étudiants : complexité des dispositifs et enseignement-apprentissage du français sur objectif universitaire
HIDDEN, Marie-Odile; AVRAM, Carmen
Parmi les diverses situations d’enseignement-apprentissage en classe multilingue, nous voudrions nous arrêter sur un dispositif récent qui, à notre avis, fait émerger un nouveau public à prendre en compte en didactique des langues et des cultures. Il s’agit du diplôme d’université (DU) « Passerelle », créé en 2019, à la demande du réseau national d’établissements de l’enseignement supérieur en France « Migrants dans l’enseignement supérieur » (MEnS), afin de permettre aux étudiants en exil de bénéficier des aides sociales du CROUS, jusqu’alors réservées aux étudiants inscrits dans un cursus LMD. Ce nouveau DU qui comprend à la fois des cours de français langue étrangère et des ateliers facilitant l’acculturation à l’environnement universitaire et social (Bouffet et al. 2021) a la particularité de s’adresser à des migrants qui désirent suivre des études supérieures en France. Ce public diffère donc de celui généralement pris en compte dans les recherches sur l’enseignement du français aux migrants, qui se caractérise par des origines sociales modestes et un faible niveau de scolarisation antérieure (Adami 2020). D’autre part, si ces étudiants en exil ont, semble-t-il, plus de points communs avec les autres étudiants internationaux qui, comme eux, ont besoin de cours de français sur objectif universitaire (Mangiante et Parpette 2011), ils s’en distinguent néanmoins dans la mesure où ils n’ont pas choisi leur mobilité et peuvent se trouver en situation de précarité juridique et donc de vulnérabilité (Avram et Prunet 2020, Chassin et al. 2020). Notre proposition s’attachera à rendre compte de certaines spécificités de ce public (trajectoire migratoire, études antérieures, projet professionnel et d’études) et du dispositif mentionné (cahier des charges, acteurs impliqués, ingénierie de formation) dans le but d’approfondir la réflexion sur l’enseignement du français sur objectif universitaire dans ce contexte complexe. Notre attention se portera ensuite sur la prise de notes en français - à l’interface entre la compréhension et la production (Carette 2010) - et qui constitue un aspect essentiel à la réussite des études en France (Faraco 2012). Nos données d’analyse, recueillies au sein d’un DU Passerelle mis en place au DEFLE Bordeaux Montaigne, seront constituées des réponses d’étudiants migrants à un questionnaire sur la prise de notes dans leur pays d’origine (Omer 2003) ainsi que de leurs prises de notes lors d’exercices effectués en classe (Tutin et Boch 2004). Nous nous demanderons notamment comment leurs représentations et pratiques antérieures influencent leur prise de notes en français et quelles sont leurs difficultés, étant donné la complexité de leur contexte d’apprentissage spécifique (vulnérabilité et urgence).
Variabilité culturelle des genres et didactique de la production écrite : Analyse longitudinale de textes narratifs et argumentatifs rédigés par des apprenants de français langue étrangère.
https://oskar-bordeaux.fr/handle/20.500.12278/187952
Variabilité culturelle des genres et didactique de la production écrite : Analyse longitudinale de textes narratifs et argumentatifs rédigés par des apprenants de français langue étrangère.
HIDDEN, Marie-Odile
Du fait de la mise en place, à partir des années 60, de méthodologies privilégiant l’acquisition des compétences orales, la didactique des langues s’intéresse encore peu à l’enseignement de la production écrite. Ce travail de recherche a justement pour objectif de montrer la nécessité de développer une véritable compétence discursive à l’écrit chez les adultes allophones apprenant le français, en en soulignant notamment les spécificités par rapport à l’enseignement des pratiques rédactionnelles à des apprenants pour lesquels le français est une langue dite "maternelle". En effet, selon les travaux de rhétorique contrastive, les normes gouvernant les genres sont susceptibles de varier d’une communauté discursive à l’autre. Etant donné que cette variabilité culturelle peut représenter un obstacle conséquent à la maîtrise de certains genres écrits, elle doit être prise en compte par la didactique de la production écrite. Afin de mieux comprendre comment se manifeste cette variabilité culturelle des genres, on a mené une enquête auprès d’apprenants allophones ayant participé à des cours d’expression écrite en français portant soit sur la rédaction de textes narratifs, soit sur celle de textes argumentatifs. De plus, on a réalisé l’analyse longitudinale des textes qu’ils ont rédigés lors de ces cours. On verra que si l’analyse des textes témoigne en effet de variations aussi bien au niveau rhétorique (plan de texte) qu’au niveau textuel (cohésion), les apprenants eux-mêmes sont beaucoup plus conscients des premières que des secondes.
Apprendre à réviser son texte en langue étrangère : les effets d’une révision guidée
https://oskar-bordeaux.fr/handle/20.500.12278/187951
Apprendre à réviser son texte en langue étrangère : les effets d’une révision guidée
HIDDEN, Marie-Odile
Cet article présente une partie des résultats d’une recherche-action sur la révision de texte en français langue étrangère. L’auteure s’appuie sur les travaux en psychologie cognitive d’une part et en didactique de l’anglais langue étrangère et seconde d’autre part pour souligner certaines spécificités de la révision en langue étrangère. Elle résume également les résultats d’une enquête sur la révision menée auprès d’apprenants de FLE, enquête qui montre que ces derniers valorisent le fait de participer à l’activité de révision et jugent utile une modalité de révision guidée. Dans un deuxième temps, l’auteure présente la modalité de révision guidée (par l’enseignant et un pair) qu’elle a testée avec des apprenants de FLE de niveau B1 et analyse dans le détail comment ces scripteurs allophones réécrivent leurs textes : suivent-ils les commentaires de l’enseignant sur leurs copies ? Prennent-ils aussi des initiatives pour modifier leurs textes ? Ces modifications entraînent-elles une amélioration des textes produits ?
2018-01-01T00:00:00Z